Le NAS DS420+ : Un serveur pour les plus exigeants

Avec son DS420+, Synology signe un NAS à quatre baies, dont les très bonnes performances brutes peuvent être encore améliorées grâce à l’ajout de cache, via deux SSD. Il a été lancé il y a deux ans. On retrouve en effet les quatre tiroirs amovibles à chaud pour les disques, le port USB 3.0 en façade, les deux ports réseau gigabit Ethernet à l’arrière ou encore le double système de ventilation à l’arrière. Et pourtant, de nombreuses choses ont été changées à l’intérieur. En effet, le processeur est désormais un Celeron J4025 à deux cœurs d’Intel dont la fréquence oscille entre 2 et 2,9 GHz. Ce processeur est secondé par 2 Go de DDR4 par défaut qui peuvent être étendus jusqu’à 6 Go par l’ajout d’un module de mémoire supplémentaire.

La grande nouveauté

Ce qui change véritablement est situé sous l’appareil puisqu’une nouvelle double trappe fait son apparition. Elle permet d’ajouter deux modules de SSD NVMe au format M.2 2280. Cet ajout permettra de gagner en vivacité, mais pas en termes de performances brutes, car les SSD vont agir comme un cache mémoire. Cela permet par exemple de gagner du temps dans l’indexation et l’affichage des dossiers dès lors que de nombreux fichiers sont présents. C’est effectivement le cas dans les répertoires photo ou audio où l’on stocke vraiment beaucoup de petits fichiers. Dès lors qu’on lance une recherche dans le Disk Station Manager, le gain est réel puisque les fichiers apparaissent bien plus rapidement.

Un serveur multifonction

Lorsque l’on utilise ce NAS en tant que serveur Web, le gain est encore plus important, puisque le constructeur évoque un temps de réponse doublé. Il peut, comme tous les autres modèles de chez Synology, se convertir en autre chose qu’un simple serveur de fichiers. En effet, via les extensions et les modules proposés au sein de l’interface du logiciel Disk Station Manager, on peut y ajouter de nombreuses fonctionnalités ou transformer ce NAS en serveur Web ou centre multimédia (photo, vidéo, audio). Le transcodage à la volée n’est pas oublié, ce qui permet de modifier le débit d’une vidéo en fonction de l’appareil ciblé.

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